Goeffroy Garetier sans détours (Interview de Sébastien Vidal)
Véritable OVNI à ses débuts, Geoffroy Garetier a aujourd'hui réussi à imposer son style de l'analyse du football. Journaliste, consultant, footballogue, il a su faire accepter au fil des années que le football pouvait être approché comme une science et que tout n'était pas dû au hasard.
Il s'est livré sans retenue à Sébastien Vidal, guidé par cet amour du sport et du football qui l'anime depuis toujours. Une vision et une approche du football qui ouvrent une réflexion nouvelle sur ce sport.
Bonjour Geoffroy, peux-tu me raconter ton parcours de journaliste ?
J'ai
commencé il y a 30 ans maintenant. J'ai débuté comme stagiaire
au journal du Dimanche à l'été 1987. Au départ j'étais
stagiaire de presse généraliste mais avec déjà une attache au
service des sport. Je suis un grand passionné de sport et avec le
temps ma passion pour le sport est devenue essentiellement une
passion pour le foot. Le foot est plus qu'un sport, un univers
tellement vaste et prenant qu'il en devient vite exclusif. Pour
répondre à ta question, j'ai fait a peu près tout ce que l'on
peut faire en presse écrite. Stagiaire, pigiste, reporter, grand
reporter, chef de service...
En
1999 j'ai quitté le journal du Dimanche. J'ai poursuivi ma
carrière au début des années 2000 au journal le Parisien et au
journal l'Equipe. J'ai était 4 ans rédacteur en chef au journal
l'équipe à l'époque où les ventes étaient énormes. Pour te
donner un ordre d'idée, à cette époque le journal se vendait à
plus de 800 000 exemplaires lorsque que l'équipe de France de
football jouait en coupe du monde 2006, au lendemain des matches
contre l'Espagne, le Brésil, le Portugal et l'Italie.
J'ai
connu la fin de l'âge d'or de l'Equipe. Aujourd'hui ce ne
sont plus les mêmes proportions en termes de vente, les médias ont
évolué et une large partie de leur audience se fait sur internet et
sur les smartphones donc ce n'est plus comparable. J'ai connu la
fin du papier roi. Après avoir j'ai quitté le journal, j'ai
pris le temps de la réflexion. J'ai eu envie de mettre en valeur
ma façon penser le sport et notamment le football.
J'ai
toujours était très intéressé par l'histoire du foot en elle
même et j'avais cette intime conviction que les résultats
sportifs obéissaient à une logique. Que rien ne se fait pas hasard.
Ce qui est aléatoire dans le sport ce n'est pas le fond, c'est
la forme. En football, le scénario est imprévisible. Par exemple
personne ne pouvait prévoir le scénario entre le PSG et le Barça
en ligue des Champions cette année. Ce qui était logique, c'est
que Barcelone élimine le PSG , ce qui était illogique c'est que
le Barça remonte ce score de 4-0.
Dans
le déroulement d'un match, les incidents ou les exceptions font
sens et sont donc envisageables. Mais s'il y a de la logique, cette
logique prend des formes, des visages sans cesse différents. Et moi
c'est cela qui me passionne. Je veux comprendre jusqu'à quel
point il y a une logique historique, une logique de système et à
partir de quel moment c'est la loi de l'instant qui s'applique.
Je trouve ça vraiment fascinant et le foot se prête magnifiquement
à ça car c'est un sport mondialisé, qui divise mais fédère
même dans la division. Que tu soies pour le Celtic ou les Rangers,
tu es un apôtre du Old Firm et c'est ça l'important.
J'ai
commencé à exploiter tout cela dans un blog (Footballogie) dans le
Figaro, et en 2010 je suis entré comme consultant dans le groupe
Canal + lors de la coupe du monde en qualité de footballogue. C'est
un terme qui a fait couler beaucoup d'encre, ma façon de voir le
football assez radicale a dérangé c'est vrai. Quand tu es nouveau
venu, tu es cloué au pilori à la moindre erreur et c'est le jeu.
Mais au bout du compte, avec la patience et grâce aux gens de Canal
+ qui m'ont laissé m'exprimer, le personnage et ma façon de
raconter les choses se sont installés et je pense qu'il y a une
partie non négligeable de l'audience qui est attirée par ça. Par
une forme plus logique, plus analytique du football. Et au final, les
footballogues ont essaimé un peu partout.
L'idée
c'est d'apporter de vraies valeurs de jugements, sans être dans
le jugement à l'emporte pièce comme on l'entend fréquemment.
Ce n'est pas une critique, ceux qui se livrent à se genre
d'analyse, c'est leur style, leur personnalité, cela correspond
à une demande. Chacun s'exprime comme il le veut mais pour ma part
c'est insuffisant. Moi ce que j'aime avant tout, c'est
comprendre le pourquoi du comment. Je suis comme ça dans la vie.
Comme
tu viens de me le dire, ton style a été difficile à imposer au
début. Est-ce une fierté pour toi d'avoir réussi à imposer dans
les médias ta façon de voir et d'analyser le football ?
Oui
c'est une fierté. Infosport+ est un média influent et très
populaire dans tout le monde francophone, notamment en Afrique. J'ai
la chance qu'on me laisse m'exprimer depuis des années et à ce
titre c'est une fierté. A la base je ne suis pas un homme de
télévision. Je suis un homme qui prend le temps de penser ses
phrases avant de les coucher sur le papier et pour moi la télévision
a été un autre mode d'expression qu'il a fallu maîtriser, dans
la prise de risques et la spontanéité.
C'est
ma plus grande joie, d'avoir fédéré une audience autour d'un
type d'analyse. Et même de ressembler ceux à qui ça ne plaît
pas. En télé il faut savoir être clivant, générer des pour et
des contre. Le pire serait d'être catalogué comme un robinet
d'eau tiède. Moi je m'engage avec passion, humour et sincérité.
Je pense que ma sincérité plaît et ça c'est la base.
Toi
qui a commencé le journalisme à une époque où seuls des hommes
parlaient de sport, comment analyses-tu l'arrivée des femmes dans
le journalisme sportif ?
Il
faut être logique là encore, cette irruption des femmes dans le
monde sportif n'est que la conséquence de l'égalisation des
modes d'expression dans notre société toute entière. Même si il
y a un combat toujours fort pour que les femmes soient représentées
a part égale avec les hommes dans le monde des décideurs, des
influenceurs, cela viendra. Il y a des plafonds de verres à briser
et les choses ne se font pas du jour au lendemain mais c'est en
progression.
Les
médias, où l'image est importante, sont un terrain favorable à
tout ça. Parce qu'on joue beaucoup sur l'image des femmes, pas
seulement sur leur physique. Plus sur leur façon d'être, de se
comporter, d'avoir un discours moins agressif, ce côté plus
malicieux et séduisant. Pour moi on est encore très loin de
l'égalité dans le journalisme sportif mais c'est inévitable,
c'est un besoin. Pour aller plus loin on a besoin d'une égalité
hormonale sur un plateau de télé. S'il n'y a que des hommes, il
n'y a que de la testostérone et ça ne va pas. Tu mets une ou deux
femmes sur un plateau et le climat change. C'est plus détendu,
c'est plus joyeux, c'est plus malin. De ce fait ça génère une
bien meilleure ambiance.
Je
vois l'arrivée des femmes dans le sport d'un très bon œil, je
suis archi pour. Maintenant ce que j'attends c'est qu'il y ait
encore plus de femmes qui viennent sur le terrain de l'expertise.
C'est un fait de présenter ou d'animer une émission mais c'est
autre chose que d'être un expert et de se faire une place en tant
qu'expert, dans un monde ou les experts sont des hommes, soit
d'anciens joueurs ou des figures connues. Et je pense qu'avec la
nouvelle génération de femmes, quasi-nourries au foot dès le sein
maternel, ça va se développer. Pour résumer c'est une excellente
tendance.
Aujourd'hui
les diffuseurs du football n'ont jamais été aussi nombreux
(Canal+, Bein Sport, Eurosport, SFR ....). Cette surenchère
dans l'achat des droits et la concurrence peuvent elles nuire au
football ?
Je
ne sais pas, ce n'est pas gravé dans le marbre que les droits TV
vont continuer à suivre une courbe exponentielle jusqu'à la fin
des temps. A un moment cela va se stabiliser voir baisser. Le
football se mondialise et les groupes audiovisuels eux aussi. La
situation actuelle sur le marché des droits est le reflet de cette
mondialisation. Aujourd'hui il y a des opérateurs qui viennent du
Moyen-Orient, de Grande Bretagne ou de France et qui se battent pour
conquérir un marché qui ne cesse de s'étendre.
Je
vais te donner un exemple. Jusque récemment il était de bon ton de
critiquer Canal+, le Canal bashing a fleuri, à mon sens de manière
tout à fait injuste. Quand tu regardes de plus près, les
abonnements repartent à la hausse. D'autre part, quand tu regardes
le marché, il ne faut pas regarder que l'hexagone ! La France
est un tout petit marché. Il faut voir ce que fait Canal+ au niveau
africain, c'est incroyable. L'audience et l'offre de droits
sportifs de Canal + en Afrique et à l'international est
énormissime. Il y a absolument tout, et le groupe vient de signer
les droits du Mondial 2018 pour l'Afrique ! Tu vis au Sénégal,
en Côte d'Ivoire, en RDC, dans les départements ultra-marins
comme Mayotte ou le Réunion, tu te régales.
Le marché des droits est une conquête territoriale qui n'est pas prête de s'arrêter. Et je ne pense pas que cela nuise au foot. Plus il y a de gens qui regardent le foot, plus il s'internationalise et plus on est rigoureux sur l'image qu'on en donne.
Penses
tu que l'arbitrage vidéo soit un plus pour le football ?
C'est
une évidence, je ne comprends même pas qu'il y puisse y avoir un
débat là-dessus autrement que par le besoin de certains d'adopter
une posture. La pertinence de la vidéo est totale. Lors de la coupe
du monde 2010, c'est incroyable qu'avec la technologie que l'on
a aujourd'hui, le but de Lampard (1/8e de finale Angleterre -
Allemagne) entré d'un mètre derrière la ligne de but de Neuer
n'ait pas été accordé. Tout le monde l'a vu sauf l'arbitre.
Les Anglais revenaient à 2-2 et ce n'était plus le même match !
Plus
généralement, dans la seconde qui suit une erreur d'arbitrage,
aujourd'hui, tu as une séquence vidéo sur les réseaux sociaux,
et cela fait gonfler la polémique. La polémique dessert le foot, on
a besoin de quelque chose de rationnel et tant pis si on perd trente
secondes pour savoir si un but est valide ou pas. C'est comme si un
juge dans une enquête judiciaire n'avait pas accès aux éléments
du dossier alors que tout le monde pouvait les lire dans les
journaux.
Aujourd'hui
de nombreuse voix s'élèvent pour dire que le football, sport
populaire, est devenu de plus en plus cher à regarder ?
C'est
vrai et on peut le regretter mais il faut faire des choix dans la
vie. Si on aime le foot et qu'on veut dépenser 20 ou 30 € pour
avoir une offre complète, il y a des choses qu'on ne pourra pas
faire. Choisir, c'est renoncer et ça arrive tous les jours. Ce
n'est pas parce qu'on passe devant un magasin et qu'un blouson
ou une paire de chaussures nous plaisent qu'on fait chauffer à
tous les coups la carte bleue !
Mais
il faut des garde-fous, que cela reste raisonnable en termes de prix
pour être accessible au plus grand nombre. C'est bien que le
règlement impose que les finales se déroulent en clair. Et il y a
aussi des façons différentes de faire. Rien n'empêche d'aller
dans un bar et regarder son match devant sa bière. Dans d'autres
pays, cela se passe de manière différente. En Afrique, c'est
souvent la télévision dans le village où tout le monde se
regroupe, qui sert de lieu social général.
Bien
sûr que je préférerais que tout soit gratuit pour tout le monde.
Mais il faut être honnête, si cela était gratuit, les gens comme
moi n'en vivraient pas de la même manière, il ne faut pas cracher
dans la soupe. C'est ce qui fait vivre une très grande partie des
journalistes sportifs. Et surtout le traitement du foot, et du sport
en général, a bénéficié qualitativement de ce statut à péage.
Et franchement dans le monde d'aujourd'hui, il y a beaucoup plus
scandaleux que le fait que le foot soit payant.
Peux-tu
expliquer aux gens ta méthodologie, ta façon de travailler ?
D'abord
il y a un énorme travail en amont. Et ce travail en amont nous
permet, comme dans n'importe quel corps de métier, de réagir de
manière appropriée à chaud. On passe des heures à préparer nos
émissions et en télévision cela ne se voit pas. Les gens voient le
direct et trouvent cela très naturel. Mais pour que cela semble si
naturel tout doit être ultra-préparé, à la virgule près.
Pour
ma part, je suis devant mon ordinateur souvent dès 10 heures du
matin. Je consulte l'actu, je me projette sur les sujets, je fais
des recherches. J'ai des cahiers, des livres de statistiques que je
tiens à jour régulièrement. Et puis je baigne dans ce milieu
depuis tellement longtemps, j'ai commencé à m'intéresser au
football à l'âge de 6 ou 7 ans. J'ai eu la chance de voir jouer
Cruyff. Je me souviens de la finale Ajax - Inter de 1972 comme si
c'était hier. Même Pelé était encore joueur de foot à
l'époque. Son dernier match avec le Cosmos, son dernier but, ce
coup-franc qui transperce un mur de deux joueurs, je le vois encore
clairement.
Tout
ça fait que j'ai les bons réflexes, les choses me viennent
naturellement. En plus j'ai une très bonne mémoire, ce qui permet
d'anticiper, j'ai de l'expérience. A titre de comparaison
Thiago Motta court moins vite qu'Adrien Rabiot au PSG, mais il a
joué 500 matchs en plus. Pour Motta en termes de connaissance et
d'expérience, cela lui permet d'être toujours là au bon
endroit. Et c'est un peu pareil pour moi, j'ai 52 ans et
forcément l'expérience est précieuse. Et puis je me suis remis
en cause, j'ai cherché sans cesse à voir comment faire évoluer
mon métier.
Et
on est loin du journalisme de mes débuts où en France l'expertise
était inexistante à part sur Canal+. C'était un autre métier
sans être condescendant. Mais à l'étranger l'analyse
technique, humaine et sociale du foot existait. J'ai été marqué
lors du mondial 1986 dans ce fameux match Argentine - Angleterre ou
Maradona a marqué deux buts, la main de dieu et le but du siècle,
par les commentaires de but par la télévision argentine. Tu
compares ça aux commentaires français du même match et tu
hallucines de la différence d'approche et de traitement.
Depuis
trente ans, et il faut le dire, grâce à Canal +, la qualité de
l'analyse a été multipliée par 100. On est passé du Jurassique
à la modernité en utilisant une approche méthodique et rigoureuse,
en faisant un travail d'enquête et grâce à la technologie.
Aujourd'hui, on a beaucoup d'outils très performants à notre
disposition, il ne faut pas l'oublier. Il y a des gens dont c'est
le métier de produire des statistiques dont on bénéficie. Une
boite comme Opta avec qui Canal est en contrat nous aide. Sans eux on
ne pourrait pas mesurer comme ça dans la foulée d'un match le
pourcentage de possession, les passes réussies, les duels gagnés.
On a la chance à notre époque d'avoir des outils statistiques
très pointus. Cela nous permet de nourrir nos analyses. Il faut leur
rendre hommage.
Pour
répondre à ta question de départ, l'expérience joue un rôle
important, la curiosité aussi. Je cherche en permanence, je mets mes
données à jour, j'étudie les contextes, les dynamiques, je tente
de deviner les tendances. J'adore savoir qui a marqué le plus de
buts, quel pourcentage de qualification a une équipe... Et il suffit
d'un accident statistique comme lors de PSG - Barcelone pour que
ceux qui critiquent cette approche vienne nous dire que les
statistiques ne servent à rien, juste bonnes à être démenties.
Ces critiques viennent de gens pour la plupart qui travaillent en
dilettante et qui voient les choses à l'envers. Au lieu de
considérer qu'une règle a besoin d'une exception pour être
validée, eux pensent que l'exception annule la règle ou tient
lieu de règle.
Par
exemple, je n'avais pas prévu que le PSG serait battu 6-1 au Camp
Nou et par ce scénario, mais j'avais dit depuis des semaines qu'un
jour une équipe remonterait un tel score (4-0). Parce que le zéro
n'existe pas dans le monde. Tout le monde a été spectateur de
l'exploit historique du Barça. Et si cette victoire a été
tellement célébrée, dans le monde entier, c'est bien parce que
statistiquement, il était presque impossible de remonter ce score.
Sinon cela aurait été considéré comme un truc banal. C'est bien
la preuve que malgré les postures, l'approche statistique est
incontournable, parce que cela apporte de rationalité dans un monde
jadis tissé de mauvaise foi.
Mais
tout n'est pas simple. Par exemple quand j'amène de l'analyse
statistique sur Twitter et que cette analyse déplaît, je me fais
insulter. Tu dis blanc, tu vas avoir cinquante personnes qui vont
t'insulter en disant que c'est noir. Ça tu ne peux pas
l'empêcher. Même ceux qui n'ont pas une vision poussée veulent
donner leur avis. Tout le monde donne son avis, tout le monde a un
ressenti. Moi je respecte tous les points de vue, j'essaye juste de
mon côté de prendre un peu de hauteur pour donner un avis plus
fondé et plus solide sur le long terme.
Mais
malgré tout ça j'essaye parfois de regarder un match de temps en
temps comme un simple spectateur, avec un peu de fraîcheur et
d'innocence (rires...).
Geoffroy
pour finir un petit portrait chinois. Si tu étais un club de foot ?
Je
serais l'Ajax Amsterdam. C'est le premier grand club qui m'a
fait rêver.
Si
tu étais un joueur de foot ?
Johan
Cruyff. Parce que l'Ajax, c'était d'abord Cruyff.
Si
tu étais un match ?
France
- Italie, finale de l'Euro 2000 (2-1, but en or).
Si
tu étais un but ?
Le
but vainqueur de David Trezeguet lors de cette même finale.
Si
tu étais un autre journaliste sportif ?
Je
vais te donner deux réponses. Quand j'étais jeune, Charles Biétry
a fait passer le journalisme sportif dans une autre dimension. Sa
trace est toujours visible.
Et
sinon un journaliste d'origine uruguayenne, Victor Hugo Morales,
une gloire en Argentine. C'est lui qui a commenté le fameux match
entre l'Argentine et l'Angleterre en 1986. Et je pense que son
commentaire sur le second but de Maradona est le plus grand
commentaire de l'histoire du football. Le mec s'est mis au
diapason de ce qu'il voyait en temps réel sur le terrain. Je n'ai
jamais retrouvé une telle adéquation entre une action sublime, hors
du temps, et son commentaire.
Sébastien
Vidal tient à remercier chaleureusement Geoffroy Garetier pour sa
gentillesse, pour le temps qu'il a accordé à la réalisation de
cette interview, pour sa bonne humeur et pour son ouverture d'esprit.
Une belle interview est la rencontre entre un journaliste et unebelle
personne.
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